Plongeur explorant une grotte dans l’État mexicain du Quintana Roo. Photo prise par Philip Lehman, chercheur participant au projet « Great Maya Aquifer » (GAM).
Plongeurs effectuant des prélèvements numériques d’une épave. Photo prise par Jill Heinerth.
Arturo Bayona, responsable des études environnementales dans le cadre du projet GAM, effectue des prélèvements d’eau dans un cénote du Yucatán. Photo prise par Karla Ortega.
Ana Celis, coordinatrice de la recherche, utilise FileMaker Go au cours de prélèvements sur le terrain au cénote Maravilla. Photo prise par Pedro Almada.
Solution employée par les chercheurs du projet GAM.
La péninsule du Yucatán, qui sépare le golfe du Mexique de la mer des Caraïbes, est célèbre pour ces plages de sable sublimes et ces eaux turquoise qui ravissent tant les touristes des complexes hôteliers du Belize et du Mexique. Néanmoins, les profondeurs marines révèlent bien plus que cela. En effet, elles abritent l’un des systèmes aquifères les plus vastes et complexes du monde, constitué de fragments archéologiques et paléontologiques de toute beauté.
Le projet Great Maya Aquifer (GAM) a été fondé par Guillermo de Anda, archéologue sous-marin. Les chercheurs qui participent à celui-ci explorent ces eaux depuis des décennies et sont à l’origine de découvertes historiques et culturelles exceptionnelles.
Les membres du projet GAM collaborent avec des experts reconnus basés tout autour du globe. En effet, la National Geographic Society, l’Institut national d’anthropologie et d’histoire mexicain, l’université nationale autonome du Mexique, l’université d’État de Californie et d’autres institutions aident à la diffusion, dans tous les autres pays, des informations recueillies à la suite de l’exploration des grottes et autres cénotes.
Des recherches d’ampleur qui mènent à la mise au jour de merveilles.
Dans le cadre du projet GAM, l’équipe de chercheurs explore, étudie et travaille à la protection de cet important système sous-marin. Pour ce faire, elle effectue des recherches étendues qui l’amènent aussi bien à parcourir des grottes qu’à échanger avec des biologistes afin d’examiner des stromatolites sur lesquels se développent des bactéries présentes uniquement dans certains endroits sur la planète, comme le lac Bacalar de l’État mexicain du Quintana Roo.
Dans les grottes, les plongeurs et scientifiques ont fait de magnifiques trouvailles, parmi lesquelles de rares objets en céramique et gravures murales de l’époque maya. En explorant un cénote dans le Yucatán, Guillermo de Anda a même exhumé les restes d’un ours ayant vécu pendant la période glaciaire, il y a environ 15 000 ans. Il s’agit de la première preuve attestant de la présence d’ours dans la région.
L’une des découvertes les plus palpitantes a eu lieu en 2019. Alors qu’ils étaient à la recherche d’un puits sacré situé sous la cité maya de Chichén Itzá, des membres du projet GAM ont mis au jour une grotte renfermant une réelle mine d’or, composée d’objets placés ici par les Mayas sous forme d’offrandes aux dieux du monde souterrain. Ils étaient parfaitement intacts après plus de mille ans.
Des explorations innovantes, mais une collecte de données s’effectuant toujours manuellement.
Afin de poursuivre l’étude des sites mayas sacrés dans les meilleures conditions, les archéologues, biologistes, photographes sous-marins et plongeurs spécialisés dans l’exploration de grottes du projet GAM se doivent de travailler très étroitement les uns avec les autres.
« Nos équipes plongent en profondeur et descendent en rappel dans des grottes, en se rendant dans des lieux rarement parcourus par les humains », indique Guillermo de Anda. « Car les efforts nécessaires à ces opérations sont conséquents, nous voulons être en mesure d’archiver facilement, et de façon fiable, toutes les informations d’intérêt que nous relevons. »
L’équipe du projet GAM avait pour habitude de s’appuyer sur des méthodes manuelles pour collecter des données, et consignait des informations sur le terrain par le biais de procédés fastidieux. Le tout, à la main et en faisant usage de centaines de feuilles de calcul. Elle a cependant choisi de simplifier ses processus à l’aide d’une solution automatisée de gestion d’inventaire qui rassemble et enregistre les éléments relevés par les spécialistes, et en facilite le partage.
Une collaboration avec un partenaire Claris Platinum.
L’équipe du projet GAM a fait appel à Creative Databases, un partenaire Claris Platinum. Ensemble, ils ont exploité les fonctionnalités de la plateforme Claris FileMaker afin de créer une app personnalisée à faible codage qui optimise au mieux le déroulement des recherches et automatise les processus manuels. À l’aide de FileMaker Pro, les chercheurs ont élaboré un outil dans lequel ils peuvent charger et stocker, de façon centralisée, tous types d’informations : documents écrits, vidéos, images et fichiers audio.
« Grâce à FileMaker, nous disposons d’un endroit sécurisé pour cataloguer nos données, ce qui est idéal afin d’effectuer des vérifications, quelle que soit notre discipline. Nous avons désormais l’assurance que toutes les informations recueillies dans le cadre du projet GAM sont à jour et protégées », poursuit Guillermo de Anda.
Une solution mobile qui aide à l’exploration de la jungle des Mayas.
Car les archéologues du projet GAM se rendent souvent dans des lieux isolés, il était important que les données prélevées puissent être enregistrées sur place. C’est la raison pour laquelle FileMaker Go a aussi été employé. La base de données créée dans FileMaker Pro a pu être étendue afin que la productivité des chercheurs ne soit affectée nulle part.
« Nous possédons à présent une solution mobile à portée de main, compatible avec les iPad et les iPhone et dans laquelle nous pouvons localiser les pièces que nous trouvons », ajoute Guillermo de Anda.
Un allié stratégie : Claris FileMaker.
La numérisation des processus manuels a permis à l’équipe du projet GAM d’optimiser la gestion de son inventaire et la capture d’informations de 80 %, en libérant des ressources afin d’élargir et d’approfondir les recherches et analyses.
« Nous avons révolutionné la manière dont nous travaillons sur le terrain et traitons les informations, pour une efficacité accrue. FileMaker est un allié stratégique auquel nous confions tout notre contenu par le biais de l’app. Depuis que nous pouvons compter sur lui, nous excellons dans nos tâches et sommes prêts à partir en quête de nouveaux secrets », explique Guillermo de Anda.
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